Retour d’expériences : transformation des industries de santé par le numérique.
GE Healthcare
Le PSPC AI DReAM porte une recherche collaborative pour une plateforme mutualisant des outils de productivité pour la production d’applications en IA, particulièrement en imagerie, avec des cas d’usage sur des parcours de soins neuro-oncologie, COVID et diagnostic précoce du carcinome hépatocellulaire. La plateforme est basée sur des outils web sécurisés, déployables sur différentes topologies d’infrastructures (cluster local, cloud privé type EDS (VM ou containers), cloud public).
31-07-2020
La plateforme se déploie sous forme matérielle ou logicielle au sein des entrepôts de données et contribue au raffinage (annotation) de la donnée de recherche. Les applications font ensuite appel aux outils mutualisés permettant de :
- Coordonner les travaux d’annotation des annotateurs
- offrir un affichage permettant l’interactivité avec les images
- Encadrer l’annotation par des formulaires ad-hoc
- Réduire la variabilité inter/intra opérateur de l’annotation
- Assurer la conformité des exports des données pour l'interopérabilité DICOM
Le PSPC AI DReAM rassemble :
Un grand groupe : GE Healthcare
Une ETI : Evolucare
Deux startups : Therapanacea et Pixyl
Trois centres académiques : APHP, Gustave Roussy et Institut Saint Joseph
Un laboratoire de recherche : Institut Curie
Le cas d’usage COVID est mené avec l’équipe de l’entrepôt de données de santé de l’APHP (Aurélien Maire), le Pr Revel de l’hôpital Cochin et Therapanacea
Réduction de la durée d’annotation par examen (de 6h à 10min).
L’évaluation de l’impact de la pré-segmentation automatique par l’application d’annotation sur la variabilité inter et intra opérateur est en cours d’évaluation.
Élimination du temps de transfert de la donnée et de sa complexité dans la mesure où les outils d’annotation ont été déplacés vers les données et non l’inverse.
La durée de développement d’une application d’annotation basée sur les modèles mis au point dans le cadre de AI DReAM est estimée à quelques semaines.
Paris
Baptiste Perrin, baptiste.perrin@ge.com
Medtronic
La télésurveillance des prothèses cardiaques implantables diminue le nombre de consultations présentielles et améliore le suivi du patient, en anticipant les complications. Elle génère une économie de 26 M€ pour l’assurance maladie. Medtronic met à disposition des cardiologues une plateforme numérique (Carelink) de télésurveillance des pacemakers et défibrillateurs. Le recours à cette solution numérique et l’accent mis par Medtronic sur l’accompagnement des acteurs pour s’approprier cette technologie en pleine évolution transforme le parcours des soins de près de 20 000 patients aujourd’hui.
01-01-2014
• Contribuer à l’effort global des établissements de santé à fournir le juste soin au bon patient
• Evangéliser la télésurveillance des prothèses cardiaques au sein de l’ensemble des établissements de santé en France
• Améliorer constamment notre service et l’offre proposée par notre produit
• Renforcer notre présence terrain et notre assistance technique
• Améliorer la satisfaction apportée aux patients
• Renforcer notre offre, en l’étendant à l’insuffisance cardiaque avec le partenariat Careline
• Adapter notre fonctionnement au nouveau modèle de remboursement
• Medtronic France à travers de son unité CRM (Cardiac Rhythm Management) et PM (Patient Management) + l’équipe Economie de la Santé et Remboursement
• Medtronic Global pour les développements de la solution
• La Poste Médicale comme prestataire derrière notre assistance en ligne
• Les rythmologues et infirmiers de télésuivi des prothèses cardiaques
• Les services informatiques des établissements de santé
• Diminution du nombre de consultations en présentiel réalisées au sein de l’établissement
• Détection précoce des complications liées au dispositif et à l’état clinique du patient implanté
• Diminution globale des coûts imputés à l’Assurance Maladie estimée à plus de 26 M€ par an, apportée par l’ensemble des solutions de télésurveillance des prothèses cardiaques disponibles sur le marché français
• Inscription du remboursement de la télésurveillance dans le droit commun à la suite des résultats de l’expérimentation ETAPES
France
Alexandre Escat, alexandre.escat@medtronic.com
Hephaï
30 à 40% des patients atteints d’asthme ou de BPCO n’utilisent pas correctement leurs inhalateurs et ne se soignent donc pas convenablement.
C’est pourquoi nous avons créé Hephaï, une plateforme digitale d’éducation basée sur l’intelligence artificielle pour aider les patients à bien utiliser leurs inhalateurs prescrits dans l'asthme & BPCO et ainsi favoriser leur bon usage.
Notre solution arrive à évaluer de façon automatique les sons et les gestes effectués par le patient et à le guider, via un coach virtuel, sur la gestuelle à adopter pour une utilisation correcte de l’inhalateur.
10-07-2019
Il n’existe pas de solution évidente pour faire baisser le taux de mésusage des inhalateurs qui perdure depuis plus de 10 ans chez les patients asthmatiques et BPCO.
Notre objectif est de proposer une solution innovante pouvant régler un problème non encore résolu.
Par le biais de notre action, nous participons à la création d’un nouveau marché mais également à la transformation numérique d’une industrie pharmaceutique un brin traditionnelle.
Trois parties prenantes sont impliquées.
Les laboratoires pharmaceutiques sont tenus de démontrer que leurs traitements sont efficaces dans les études cliniques et « dans le monde réel » (RWE). Nous pourrions leur apporter des données statistiques en quasi temps réel sur les taux de mésusage de leurs inhalateurs.
Les mutuelles pourraient offrir un nouveau service à leurs adhérents tout en diminuant leurs coûts de remboursement.
Enfin, nous pourrions aider la sécurité sociale à mieux soigner les patients tout en réduisant les coûts liés au mésusage.
Pour les patients, nous leur permettons de mieux utiliser leurs inhalateurs au quotidien.
Pour les industriels de santé, nous leur offrons la possibilité d’être à jour sur les nouvelles technologies et donc d’innover ou compléter leur gamme de produits.
Une étude médico-économique va être menée en 2022-2023 pour attester de la baisse du taux de mésusage des inhalateurs par les patients. Mais aussi pour démontrer que notre solution permettra de diminuer le coût lié au mésusage estimé à 900 millions d’euros par an à la société française.
Paris
Serge Kinkingnéhun, serge@hephai.eu
Immunotech
Programme de transformation digitales des opérations de la société Immunotech (PME de 300 personnes) à Marseille pour moderniser et transformer l’outil de production des réactifs de diagnostics médicaux.
Ces réactifs sont traditionnellement utilisés pour le diagnostic des leucémies et lymphomes. L’essor actuel des biothérapies représente un débouché important pour l’entreprise qui cherche à répondre aux besoins de ses clients biopharmaceutiques.
L’ambition de transformation d’IMMUNOTECH s’appuie sur le déploiement d’un plan pragmatique d’accélération digitale. Ce plan est décliné selon 3 axes principaux : d’abord technique par l’introduction de nouvelles technologies, puis humain par l’accompagnement au changement et à la transformation des métiers et enfin culturel par le développement d’une politique d’innovation interne en lien avec nos partenaires académiques et industriels.
01-07-2020
1) définir une vision en accord avec la culture de l’entreprise et tenant compte de notre maturité sur nos différents domaines opérationnels. IMMUNOTECH est un site de recherche, de développement et de production de réactifs biologiques avec des procédés de planification, de fabrication et de logistique historiquement manuels. La maturité digitale des opérations est faible.
A l’opposé, l’entreprise a une culture poussée de l’amélioration continue, des méthodologies agiles et du Lean management. Elle est le site historique de production des réactifs pour Beckman Coulter qui, depuis peu, en opère deux autres en Inde et en Chine.
La vision du programme de transformation digitale d’IMMUNOTECH est de conforter sa position de site leader au sein de Beckman Coulter tant sur les produits développés que sur les nouvelles technologies de l’information nécessaires pour leur fabrication.
2) Décliner la vision et les objectifs en un plan d’actions détaillé qui liste les projets diversifiés à mettre en œuvre et les technologies à introduire dans l’entreprise sur : les achats, le planning l’ordonnancement, la biochimie, le conditionnement, la logistique et les expéditions, la finance et encore les supports techniques. Certains projets vont digitaliser des étapes ou des actions manuelles, d’autres robotiser des procédés de fabrication. Plusieurs ont pour but de démontrer l’intérêt des algorithmes d’intelligence artificielle ou l’applicabilité de nouvelles technologies comme l’impression additive 3D.
3) Miser sur l’humain et une vision commune. La voix de nos clients internes est un impératif que nous écoutons pour identifier les leviers d’adhésion et pour élaborer des stratégies de déploiement adaptées auprès de l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise. Les technologies sont déployées en intégrant une méthodologie de gestion du changement et en accompagnant les salariés aux nouvelles compétences à acquérir.
En interne : Immunotech, les fonctions métiers (opérateurs de conditionnement, techniciens de laboratoires, ingénieurs process), les fonctions supports (Assurance Qualité, Validation de Systèmes informatisés et de process, experts procédés techniques, IT, Amélioration continue, Finances et Ressources Humaines).
En externe, nos partenaires académiques (Grandes Écoles, Universités), les industriels (fournisseurs de systèmes et intégrateurs), les réseaux de compétitivité (EuroBioMed, Robotics Place, etc.), les entreprises partenaires du groupe Danaher.
A titre d’exemple, les projets menés ou à venir concernent
- la mise en œuvre d’algorithmes d’intelligence artificielle pour la planification de l’usine,
- la digitalisation de nos dossiers de lots par la mise en place d’un système MES,
- la digitalisation de processus administratifs routinier,
- l’implémentation de robots collaboratifs sur les lignes de conditionnement et en biochimie, - l’implémentation de robots autonomes,
- l’implémentation de système d’impression 3D,
- la mise en œuvre d’équipements avec contrôles visuels intégrés,
- l’utilisation d’algorithme d’apprentissages pour réduire nos variabilités de fabrication,
Les impacts attendus en gain de productivité se chiffrent en plusieurs dizaines de milliers d’heures économisées pour un site d’environ 300 ETP, et sont nécessaires pour accompagner une croissance à 2chiffres sur les 3 à 5 prochaines années.
Marseille
Guillaume Pitollat, gpitollat@beckman.com
Medin+
Les professionnels de santé libèrent des créneaux d'urgence de manière régulière dans leur emploi du temps et les rendent visible à travers un service numérique nommé "48H CHRONO".
Les professionnels peuvent alors s'adresser les patients qui nécessitent une consultation ou un examen complémentaire en moins de 48h sans encombrer les services d'urgences.
Des assistants de coordination aux soins non programmés veillent quotidiennement à l'équilibre entre l'offre et la demande afin d'optimiser les possibilités d'adressage, pour que tous les patients qui le nécessite soient vus rapidement.
07-01-2021
- Désengorger les services d'urgence
- Restructurer les soins non programmés de manière collective sur un territoire
- Inciter l'ensemble des soignants à retrouver de la place dans leur journée pour accueillir des urgences
- Répartir de manière égale les adressages en soins non programmés sur l'ensemble des soignants, selon leurs compétences
- Moins de perte de chance pour les patients
- Favoriser les parcours de soins non programmés en ambulatoire
- Moins de perte de temps pour les soignants qui cherchent des rendez-vous en urgence pour leur patient
- Réassurance des patients et des soignants
La communauté professionnelle territoriale de santé Centre Hérault (plus de 500 professionnels de santé, représentant tous les modes d'exercice) et La société MEDIN +.
- 117 professionnels de santé ont utilisé 48H CHRONO, représentant 24 métiers différents (50% médecin, 28% infirmier, 5% pharmacien, 18% autres paramédicaux)
- 755 patients ont été pris en charge par le biais de 48H CHRONO
- Le cas d'usage le plus utilisé était l'adressage vers les centres d'imagerie
Cette étude a permis de relever 3 piliers indispensables au succès de ce type de projet :
- Repenser en amont la structuration de l'offre de SNP
- Une proximité dans l'accompagnement au changement des pratiques des PS du territoire
- Un outil numérique commun sur tout le territoire
Occitanie
Leïla Dahmani, ldahmani@medinplus.com
VRTGI0
Le projet consiste à utiliser la technologie d'impression 3D pour la conception et la réalisation d'attelles d'immobilisation de membres performantes.
Pour se faire une équipe de recherche et développement s'est mise en place mettant en relation des ingénieurs spécialistes de la 3D du studio arlésien VR'TIG.0 et des chirurgiens orthopédistes de l'hôpital d'Arles.
Deux axes fondamentaux de développement ont été établis pour répondre aux exigences des traitements médicaux et aux besoins de confort des patients. Ces deux axes concernaient le choix du matériau et le processus de fabrication.
21-02-2019
Partant du constat que plus de 2 millions d'attelles sont posées en France chaque année et que dans 95% des cas les moyens de contention utilisés sont le plâtre, la résine ou les plaques thermoformées. Ces moyens sont très restrictifs et ne sont pas compatible avec l'eau. Ils provoquent de la macération et de fortes démangeaisons, d'où se dégagent de mauvaises odeurs.
Nos objectifs étaient de créer une attelle innovante en matériaux biodégradable, légère, aérée, capable d'aller dans l'eau, ajustable et aux recyclages multiples.
Cette attelle ne coûte pas plus chère qu'un plâtre.
Les parties prenante à ce projet sont d'une part le studio 3D VR'TIG.0, avec ses ingénieurs informaticiens 3D temps réel, et ses infographistes 3D, et d'autre part les chirurgiens du service orthopédie de l'hôpital d'Arles, ainsi que les orthésistes, les soignants et les kinésithérapeutes.
Des spécialistes de l'impression 3D, les experts en propriété intellectuelle et dépôt de brevet, ainsi que des docteurs en propriété et résistance des matériaux.
Les attelles ont été utilisées sur des centaines de patients de tout âge et pour tout type de traumatismes. Les résultats ont été un véritable succès.
Le matériau est biocompatible et n'a causé aucune allergie, et la tolérance de l'attelle a été de 100%, y compris sur des patients hypersensibles qui ne pouvaient rien supporter.
La radiotransparence de l'attelle et le fait qu'elle soit ajustable ont permis un meilleur suivi médical.
Les patients ont pu commencer leur rééducation en balnéothérapie beaucoup plus tôt et reprendre une activité normale beaucoup plus vite.
Arles
Alain CHAIX, alain.chaix@vrtig0.fr
Sanofi
Theia, une application innovante pour les personnes déficientes visuelles développée et testée avec l’association Valentin Haüy, est la première application conçue pour que les personnes déficientes visuelles puissent prendre leurs médicaments avec plus d’autonomie et de sécurité.
En France, environ 1 700 000 personnes sont malvoyantes et 65 000 sont atteintes de cécité, dont seulement 12% savent lire le braille. De ce fait, la sécurité de ces personnes lors de la prise de médicaments est un véritable enjeu de santé publique.
30-01-2022
Grâce à Theia, les personnes avec une déficience visuelle peuvent désormais scanner une boîte de médicament et en obtenir facilement toutes les informations de la notice. Les informations s’affichent à l’écran, et seront simultanément lues à haute voix par synthèse vocale, à savoir notamment :
le nom du médicament ; le dosage ; la date d’expiration ; le numéro de lot ; un résumé de la fiche d’information patient.
100% accessible à tous, l’application Theia couvre plus de 13 000 médicaments disponibles sur le marché français. Lien Apple store
Theia® a été développée par Sanofi et le pôle accessibilité de l’association Valentin Haüy avec le support de trois partenaires : Vidal, pour les informations extraites de la fiche d’information patient des médicaments sur le marché français ; Cognizant pour le développement technique et Scandit pour la technologie du scan.
Nous allons initier une collaboration avec l'association ONCE en Espagne pour étendre Theia sur le marché espagnol.
Theia est disponible gratuitement en France sur iOS et téléchargeable dès début février 2022 sur Android.
Depuis le déploiement de Theia le 3/12/2021 sur le marché français, on a obtenu les résultats suivants:
- 900 téléchargements
- 150 utilisateurs par semaine
- 4100 médicaments scannés
- 4100 accès à la notice du médicament
- 4,2/5 la note sur Apple store
France
Brahim AZMI, brahim.azmi@sanofi.com
Vivoptim Solutions
Vivoptim est une thérapie digitale qui vise à traiter les causes des maladies chroniques, principalement liées aux habitudes de vie, en plus de viser à améliorer l’observance, le suivi et la santé du patient. Les cas précoces et les cas de pluri pathologies chez les malades chroniques explosent. Traiter les habitudes de vie responsables des maladies chroniques est ainsi un enjeu sanitaire et économique considérable pour le système de santé. C’est pourquoi Vivoptim répond au vide laissé dans la santé numérique, centrée sur la disparition des symptômes et de la maladie et non sur ses causes.
07-01-2015
• Contribuer à transformer le système de santé en répondant à un besoin non couvert : le traitement des causes de la maladie.
• Changer la prise en charge des patients en mettant en place un suivi au quotidien, mettant à disposition une équipe pluridisciplinaire de professionnels de la santé pour s’assurer du suivi et favorisant le passage la coopération entre professionnels.
• Contribuer à l’amélioration du système de santé en réduisant la prévalence des malades chroniques avec des pluri-pathologies et générant plusieurs milliards d’euros d’économies pour le système de santé.
Plusieurs parties prenantes ont collaboré à la création, et collaborent toujours, à l'évaluation de Vivoptim, en plus de Vivoptim Solutions : des professionnels de la santé encadrés par un médecin assurent l'accompagnement, un comité médical et scientifique contrôle le service et les protocoles de thérapie digitale. Enfin des organismes indépendants réalisent des évaluations économiques, cliniques et sociales afin de vérifier l'efficacité du service. Pour finir, l'expérimentation de deux ans avant le lancement national a été menée avec une mutuelle, la MGEN, pour tester la thérapie digitale.
Plusieurs études indépendantes ont validé l’intérêt de Vivoptim dans trois domaines (économique, clinique et social). Ces travaux ont permis à Vivoptim Solutions d’être distinguée par l’Agence du numérique en santé pour son travail sur l’évaluation des bénéfices de la e-santé. Vivoptim dépasse les limites actuelles d’utilisation et d’efficacité des thérapies digitales et autres solutions de santé numérique. Son potentiel économique est confirmé à plusieurs milliards d’euros pour le système de santé Français. Son retour sur investissement est également démontré.
Nationale
Emeline Mas, responsable marketing et communication, emas@vivoptim-solutions.com
Rien de mieux qu’un bon exemple pour susciter les envies et lever les freins ! montrez nous comment vous avez réussi votre transformation numérique et participez à ce concours dans lequel 3 lauréats seront sélectionnés par un jury indépendant et gagnerons un accompagnement par notre partenaire Accenture !
Créé à la suite des États Généraux de l’Industrie par le Décret du 3 juin 2010, et de la Conférence Nationale de l’Industrie, le Conseil National de l’Industrie se présente tel un « parlement de l’industrie ». Le CNI est divisé en plusieurs comités stratégiques des différentes filières industrielles. L’un d’eux est consacré aux industries et technologies de santé. Le Comité stratégique de filière des industries et technologies de santé (CSF-ITS) a pour objectif de définir, en lien étroit avec les pouvoirs publics, une stratégie pour la filière santé afin de relancer et de pérenniser la compétitivité de ses industries. Espace de dialogue entre l’industrie et les pouvoirs publics, ce comité est une structure rassemblant les pouvoirs publics (le Ministère des Solidarités et de la Santé, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance) et les industriels de la santé (entreprises du médicament, du dispositif médical et du numérique) avec l’objectif de relancer et de pérenniser la compétitivité de ces industries. Le fonctionnement du CSF santé repose sur des chefs de projets, chargés de gérer la stratégie et le bon déroulement des projets industriels structurants.
Créée en 1975, la Fédération Française des Industries de Santé – FEFIS – rassemble dix organisations professionnelles représentant les entreprises qui créent, fabriquent ou distribuent des produits de santé couvrant l’ensemble du parcours de soins : prévention, diagnostic, traitement et compensation du handicap. Leaders internationaux, ETI, PME ou TPE, les plus de 2500 entreprises adhérentes des organisations regroupées au sein de la FEFIS totalisent 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 455 000 emplois directs et associés. Chacune dispose d’un savoir-faire et de technologies reconnus, faisant de la France l’un des tous premiers acteurs industriels mondiaux de la santé. La FEFIS est une Fédération forte qui organise, développe et met en valeur la complémentarité, dans leur diversité, des industries de la santé. C’est un lieu d’échanges et de concertation pour bâtir un socle commun et assurer une dynamique partenariale et transversale entre tous les industriels de la santé. C’est aussi un acteur reconnu par de nombreuses structures pour sa contribution effective aux travaux qu’elles conduisent.
Numeum, créé en juin 2021 à la suite de la fusion de Syntec Numérique et TECH IN France, est le premier syndicat professionnel de l’écosystème numérique en France. Il regroupe les entreprises de services du numérique (ESN), les éditeurs de logiciels, les plateformes et les sociétés de conseil en technologies. Numeum représente plus de 2 300 entreprises qui réalisent 85% du chiffre d’affaires total du secteur en France (soit plus de 55 Md€ de chiffre d’affaires, 538 000 employés). L’engagement de Numeum repose sur 4 axes : la défense des intérêts de ses membres, l’incarnation de la France numérique en Europe, l’animation de l’écosystème numérique pour favoriser les synergies et l’innovation, et le renforcement du service à toutes les entreprises du numérique.
Vous pouvez contacter Olivier Floch ou Hubert Mechin par l’intermédiaire de Lucile Lecomte - llecomte@numeum.fr, déléguée aux usages du numérique chez Numeum au 06 79 12 37 84